Tiens il pleut
mercredi 3 août 2011
mardi 2 août 2011
Cette cité est un diamant ,
elle ouvre ses bras et ses jambes à la mer ,
sa tête de fines pointes d'or toutes au nord
un centre hors du centre ,
à l'été , à l'hiver, arrivée par la mer,
longuement taillé , de ponts de clochers, d'églises , de palais,
vivement poli, de rives , de villages empoissonnés , d'hommes et de femmes simples,
des souffles de verre, des ventres et des seins, des pieds d'ange,
son coeur chauffé de palpitations dénudées,
des barques de violoncelle,
des rames de poissons sous la brume légère frappées de lumière
serties d'émeraude chair de nage, bondissant sur la brise chair d'aube ,
des rosées de perles
toutes ensembles de nuages et de soleils
ni les uns ni les autres ne se mangent,
ils dînent les eaux frémissantes,
ils s'épousent , un autre soleil , pluie de vin léger,
vairon mélangé douce vaporeuse
un diamant de neige ,
les amarantes fugaces baignent le ciel à l'eau,
un diamant taillé longuement, un flocon de neige,
un temps hors du temps,
cela prend toute la vie , toute la mort,
toutes les larmes , tous les rires,
fugace , un rire et la nuit venue chacun l'entend,
cela prend toute la vie ,
fugaces amarantes ,
les beautés inutiles.
elle ouvre ses bras et ses jambes à la mer ,
sa tête de fines pointes d'or toutes au nord
un centre hors du centre ,
à l'été , à l'hiver, arrivée par la mer,
longuement taillé , de ponts de clochers, d'églises , de palais,
vivement poli, de rives , de villages empoissonnés , d'hommes et de femmes simples,
des souffles de verre, des ventres et des seins, des pieds d'ange,
son coeur chauffé de palpitations dénudées,
des barques de violoncelle,
des rames de poissons sous la brume légère frappées de lumière
serties d'émeraude chair de nage, bondissant sur la brise chair d'aube ,
des rosées de perles
toutes ensembles de nuages et de soleils
ni les uns ni les autres ne se mangent,
ils dînent les eaux frémissantes,
ils s'épousent , un autre soleil , pluie de vin léger,
vairon mélangé douce vaporeuse
un diamant de neige ,
les amarantes fugaces baignent le ciel à l'eau,
un diamant taillé longuement, un flocon de neige,
un temps hors du temps,
cela prend toute la vie , toute la mort,
toutes les larmes , tous les rires,
fugace , un rire et la nuit venue chacun l'entend,
cela prend toute la vie ,
fugaces amarantes ,
les beautés inutiles.
lundi 1 août 2011
Le monde est imparfait
je suis de cette cité
je vis dans cette cité imparfaite
je veux vivre dans cette cité imparfaite
au coeur d'un monde de misère et de splendeur
un rire fusait de la forêt
et chacun levait la tête
Il n'y avait rien
rien que le pas de l'eau
la nuit venue chacun dormait
dans la nuit un rire fusait
et chacun l'entendait .
je suis de cette cité
je vis dans cette cité imparfaite
je veux vivre dans cette cité imparfaite
au coeur d'un monde de misère et de splendeur
un rire fusait de la forêt
et chacun levait la tête
Il n'y avait rien
rien que le pas de l'eau
la nuit venue chacun dormait
dans la nuit un rire fusait
et chacun l'entendait .
dimanche 31 juillet 2011
Solitaire le long du fossé
je jette les violettes carnassier froissé
sous les chemises de famine
je jette les ombres aux lumières d'essaim
les lumières aux ombres gibecières
je jette les violettes au fossé,
le chien à la barrière aboie
les frelons frisent les tuiles des maisons
solitaire je me jette à la route
l'horizon tranche sa grenade d'explosion muette
les larmes coulent émue d'une mer étale.
je jette les violettes carnassier froissé
sous les chemises de famine
je jette les ombres aux lumières d'essaim
les lumières aux ombres gibecières
je jette les violettes au fossé,
le chien à la barrière aboie
les frelons frisent les tuiles des maisons
solitaire je me jette à la route
l'horizon tranche sa grenade d'explosion muette
les larmes coulent émue d'une mer étale.
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