Je ne vis pas pour écrire
et n'écris pas pour vivre
un cahier
pour ainsi dire vivant
il meurt chaque aube
chaque nuit
l'arbre secoue ses feuilles
en passant
entre-temps les roses d'outremer
d' îles en îles dérivent sur le fleuve
entre-deux l'imagination sur les blessures
un cahier
qui s'ouvre sur une pierre
et se ferme sur une fleur
Tiens il pleut
samedi 16 octobre 2010
vendredi 15 octobre 2010
mardi 12 octobre 2010
Dissonant autant que gracieux
emportée par le fil de l'eau
le courant
chavirée
oh le fil
Je rêve une chaise
un flocon de neige
je tombe sur la fenêtre bleue
de ma caravelle
je sombre
je tombe sur le fil
Dentelle
assise sur le sable
un coquillage ouvert
je rêve sur la page
de mon enfer
je tombe.
je sombre
étrange cavalière
dans la douceur d'une ombre.
Je rêve
assise sur un oiseau
de l'étendue du monde
cruel
déchirée de mon pas
muette et ronde.
Nous sommes sur le fil
oh le fil
des mots d'émaux
la main sur l'ombre ténue.
emportée par le fil de l'eau
le courant
chavirée
oh le fil
Je rêve une chaise
un flocon de neige
je tombe sur la fenêtre bleue
de ma caravelle
je sombre
je tombe sur le fil
Dentelle
assise sur le sable
un coquillage ouvert
je rêve sur la page
de mon enfer
je tombe.
je sombre
étrange cavalière
dans la douceur d'une ombre.
Je rêve
assise sur un oiseau
de l'étendue du monde
cruel
déchirée de mon pas
muette et ronde.
Nous sommes sur le fil
oh le fil
des mots d'émaux
la main sur l'ombre ténue.
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