De la dentelle de pierre s'appuie à l'eau
levée des eaux
un chapeau rose et gris
le coeur du voyage
la poitrine fêlée d'oiseaux
un vase ébréché où pousse une fleur
parme un fruit tinte noir
Tiens il pleut
samedi 5 mars 2011
Le post-it
Danser sa vie sous les bombes
ce matin il fait grand soleil
je me suis dit que chacun enterrait ce qui plaisait et ne plaisait pas,
je me suis dit que le jour de ma mort
je ne serais pas là imaginaire
que je parlerais avec un chat à l'école buissonnière
ils enterreraient ce qu'ils leur plairaient ou pas
ils mettaient des post-it ,
feuillets détachables et adhésifs partout,
je ne serais pas là
tant mieux pour moi
je serais partie à l'école buissonnière
sous la pluie et le soleil
mon jardin ma forêt de cahier
la musique la plus douce est celle que l'on entend pas
celle d'avant qui est là et toujours après
la musique en bouche
la part de l'oeil
je souris terrible et doux enfer
ce matin il fait grand soleil
je me suis dit que chacun enterrait ce qui plaisait et ne plaisait pas,
je me suis dit que le jour de ma mort
je ne serais pas là imaginaire
que je parlerais avec un chat à l'école buissonnière
ils enterreraient ce qu'ils leur plairaient ou pas
ils mettaient des post-it ,
feuillets détachables et adhésifs partout,
je ne serais pas là
tant mieux pour moi
je serais partie à l'école buissonnière
sous la pluie et le soleil
mon jardin ma forêt de cahier
la musique la plus douce est celle que l'on entend pas
celle d'avant qui est là et toujours après
la musique en bouche
la part de l'oeil
je souris terrible et doux enfer
vendredi 4 mars 2011
le pont de mort le point de vie
L'aube est mouillée
une iris penche
un point de grillon gratte la tête de la terre
les premiers toits coulent dans les fleuves muets
une débâcle où la ville se noie
un cheveu derrière une fenêtre à la dérive
une fine peau pellicule de nuit cargo d'oiseaux
le délire vertige tourne tourne sur la mer
tournée par les pieds le grillon éclate ma tête
le corps est bleu de fièvre dans l'épaisseur crépusculaire
une moitié de lune
une moitié de soleil
au mitan du fleuve
l'aube est mouillée un feu blanc
et le monde crie un enfant de pluie
Quatre heures ch’est l’archinoir
à l'armontée calme
les pivoines sous la haie grignotent le muret
le chat trois -pattes sieste enroulée sous les cassis
une respiration de nuit dans son sommeil d'or
Des patois usités dans le Pas de Calais .
L'archinoir : l'heure du goûter
L'armontée : l'après midi qui monte vers la nuit
une iris penche
un point de grillon gratte la tête de la terre
les premiers toits coulent dans les fleuves muets
une débâcle où la ville se noie
un cheveu derrière une fenêtre à la dérive
une fine peau pellicule de nuit cargo d'oiseaux
le délire vertige tourne tourne sur la mer
tournée par les pieds le grillon éclate ma tête
le corps est bleu de fièvre dans l'épaisseur crépusculaire
une moitié de lune
une moitié de soleil
au mitan du fleuve
l'aube est mouillée un feu blanc
et le monde crie un enfant de pluie
Quatre heures ch’est l’archinoir
à l'armontée calme
les pivoines sous la haie grignotent le muret
le chat trois -pattes sieste enroulée sous les cassis
une respiration de nuit dans son sommeil d'or
Des patois usités dans le Pas de Calais .
L'archinoir : l'heure du goûter
L'armontée : l'après midi qui monte vers la nuit
lundi 28 février 2011
Marin Marais / Les voix Humaines /
Ensemble A 2 Violes Esgales
Sylvia Abramowicz - bass viole
Jonathan Dunford - bass viole
Thomas Dunford, Theorbo
Sylvia Abramowicz - bass viole
Jonathan Dunford - bass viole
Thomas Dunford, Theorbo
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