Tiens il pleut
samedi 24 juillet 2010
Vision idyllique d'un matin de juillet
mes voisins sont partis sur la côte
Les enfants dans le coffre
les filets à papillons dans la lunette de visée
les glacières sur la banquette arrière
les lunettes de soleil et la pompe à oxygène.
Enfin, je vais pouvoir faire murmurer la guitare de Jimi Hendrix
toutes portes et fenêtres ouvertes.
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mes voisins sont partis sur la côte
Les enfants dans le coffre
les filets à papillons dans la lunette de visée
les glacières sur la banquette arrière
les lunettes de soleil et la pompe à oxygène.
Enfin, je vais pouvoir faire murmurer la guitare de Jimi Hendrix
toutes portes et fenêtres ouvertes.
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les arbres sont fourchus
démons inoffensifs
ils tir bouchonnent leurs fourchettes
et mangent le ciel trapu
gnomes de bosses et de cavernes
démons inoffensifs
ils jouent dans nos rêves aux contes effrayants.
Une souche sorcière qui crâne
je brûle dans le noir calciné
quand tu reviendras je serais encore là
un oiseau y trouvera son été et son hiver.
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Découvrez la playlist Nouvelle playlist avec Dominique Fauchard
Riche chair des marées
entre les yeux mêlés légers aqueux
les vitrés des soleils noyés
en pupilles tigresses
les douces pâmoisons d'océan graniteux.
la pêche au cerf volant
les pivoines ombellifère les cieux,
En ventre et plaines perdues
sans sillage
sans écho
le silence de l'imagination perdu parmi les fleurs et les pierres,
aux cris débordés de fleuve.
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entre les yeux mêlés légers aqueux
les vitrés des soleils noyés
en pupilles tigresses
les douces pâmoisons d'océan graniteux.
la pêche au cerf volant
les pivoines ombellifère les cieux,
En ventre et plaines perdues
sans sillage
sans écho
le silence de l'imagination perdu parmi les fleurs et les pierres,
aux cris débordés de fleuve.
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Lettre d'entre-temps
Tu écris parce que tu écris
presque tout le reste deviendrait absurde,
ne me tues pas, ne bouges pas,
les lettres les mots, les phrases se lèvent sur le papier
fragiles puissantes, un temps de pluie d'azur imparfait,
ce monde est là
tout le reste serait gâché
presque monstrueux.
Epargnons nous les années taciturnes
les noeuds coulants attachés
les dates
les anniversaires
je te déclare amour
dans la faille de tes pas
dans tes larmes bains d'oiseaux insouciants
dans la fêlure lumineuse de tes chairs
dans la marée des poissons d'argent,
les statues pavoisées d'eau,
dans tes fissures de peine et de joie,
tes couleurs je les déshabille,
tes noirs et tes blancs ne me gênent pas
ils me donnent à vivre,
je ne vois que toi
je n'entends que toi
dans tes abstraits et tes contours
dans ton rire musique fêlée de gouttière
sur ta peau la farine et la croûte de soleil
les dents du moulin de bois
les hématomes de l'onde.
Tu écris parce que tu écris
presque tout le reste deviendrait absurde.
--------------
Qu'aurais -je donc à craindre
tout est donné,
la seule mort possible
serait de ne pas être libre
de nos éclats et de nos ombres
nous avons mangé le chagrin des écritures.
Qu'aurais -je donc à craindre
j'ai tout donné
et rien n'appartient, fugitifs,
nous sommes fugitifs,
tout échappe pour vivre,
le serpent d'or enroulé dans nos ventres
sommeille ,
nous n'avons jamais rien su de cet amour , ce brisé,
nous nous sommes inventés aux réveils des roses à l'aube,
à la nuit des poisons violents
secoué les saisons aux arbres en riant
mordu nos impatiences.
Dimanche à Palerme qui s'éveille aux claquements des portes
aux luxuriances chromées des scooters.
Qu'aurais-je donc à craindre
tout est donné et tout commence.
F
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presque tout le reste deviendrait absurde,
ne me tues pas, ne bouges pas,
les lettres les mots, les phrases se lèvent sur le papier
fragiles puissantes, un temps de pluie d'azur imparfait,
ce monde est là
tout le reste serait gâché
presque monstrueux.
Epargnons nous les années taciturnes
les noeuds coulants attachés
les dates
les anniversaires
je te déclare amour
dans la faille de tes pas
dans tes larmes bains d'oiseaux insouciants
dans la fêlure lumineuse de tes chairs
dans la marée des poissons d'argent,
les statues pavoisées d'eau,
dans tes fissures de peine et de joie,
tes couleurs je les déshabille,
tes noirs et tes blancs ne me gênent pas
ils me donnent à vivre,
je ne vois que toi
je n'entends que toi
dans tes abstraits et tes contours
dans ton rire musique fêlée de gouttière
sur ta peau la farine et la croûte de soleil
les dents du moulin de bois
les hématomes de l'onde.
Tu écris parce que tu écris
presque tout le reste deviendrait absurde.
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Qu'aurais -je donc à craindre
tout est donné,
la seule mort possible
serait de ne pas être libre
de nos éclats et de nos ombres
nous avons mangé le chagrin des écritures.
Qu'aurais -je donc à craindre
j'ai tout donné
et rien n'appartient, fugitifs,
nous sommes fugitifs,
tout échappe pour vivre,
le serpent d'or enroulé dans nos ventres
sommeille ,
nous n'avons jamais rien su de cet amour , ce brisé,
nous nous sommes inventés aux réveils des roses à l'aube,
à la nuit des poisons violents
secoué les saisons aux arbres en riant
mordu nos impatiences.
Dimanche à Palerme qui s'éveille aux claquements des portes
aux luxuriances chromées des scooters.
Qu'aurais-je donc à craindre
tout est donné et tout commence.
F
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Découvrez la playlist New playlist avec Roberto Aussel
Le souffle coupé
poitrines absentes
poitrines enfoncées
Poumon mou
oublié
les cris disparus
dans les faces des miroirs
scialytiques inopérant
lumières piégées en biseaux de diamant
Respire respire
dans le ventre du cheval
les sabots dans le ventre
respire respire
maîtrise la course folle
respire au côté,
dans la panse du cheval
les sabots, cornes cuirs peaux,
le galop
le pas
respire
respire
dans le ventre
sentir ne veut plus rien dire
penser ne veut plus rien dire,
respire , le feu des bouleaux,
la braise des marées battant les flancs.
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poitrines absentes
poitrines enfoncées
Poumon mou
oublié
les cris disparus
dans les faces des miroirs
scialytiques inopérant
lumières piégées en biseaux de diamant
Respire respire
dans le ventre du cheval
les sabots dans le ventre
respire respire
maîtrise la course folle
respire au côté,
dans la panse du cheval
les sabots, cornes cuirs peaux,
le galop
le pas
respire
respire
dans le ventre
sentir ne veut plus rien dire
penser ne veut plus rien dire,
respire , le feu des bouleaux,
la braise des marées battant les flancs.
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vendredi 23 juillet 2010
Les oiseaux de passage
des lunes aux pieds de vénus
les hautes herbes
lit cru
voiles triangulaires où paît la mer
fougères où volent les poissons d'écume
dans l'instant
les oiseaux de passage
effilent la ligne d'horizon
nos cheveux dans leur bec
dans l'instant
désentravés
des lunes aux pieds de vénus
des chairs d'éternité.
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des lunes aux pieds de vénus
les hautes herbes
lit cru
voiles triangulaires où paît la mer
fougères où volent les poissons d'écume
dans l'instant
les oiseaux de passage
effilent la ligne d'horizon
nos cheveux dans leur bec
dans l'instant
désentravés
des lunes aux pieds de vénus
des chairs d'éternité.
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Si jeune
nous ne savons pas la mort
nous la sommes
et ne la sommes pas
plus tard
nous attendrons qu'elle se taise
chanterons
pleurerons
maudirons
prierons les heures pendant que nous ramerons ,
drôlement fort
nous n'aurons pas froid
nous ramerons fort,
nous nous déshabillerons
pour ne pas prendre froid,
nous aurons des trous dans les mains
des trous aux barbelés,
des trous dans la tête,
des berceaux, des tétées,
des casques d'acier,
des couronnes
des brisures
des coques de noix
des soleils trompeurs,
des effroyables,
des effrayés,
des tigresses , leurs petits dans la gueule,
des fêlures, des jeux patients ,
des bouquets d'impatiences , des courses et des galops,
des galants, des galantes ,
des incendies, des noyades,
des mots sur les murs de nos prisons,
des festins ,
de tendres promenades,des folies de place et de dentelle,
nos morts à l'été
nos morts pris dans les glaces,
les brisés des suppliantes,
ce qu'on ne peut changer,
des inconsolées
des consolantes en larmes,
des attentes de d'abord et d'après ,
misérables,
et après !
Des marées insatiables de terre
des terres secrètes au chemin invisible
que nous sentons fleurir à l'estuaire de nos gorges,
des débordements , des crues, des vagues transparentes,
des silences de sable
des pluies au désert, une journée de jardin,
chaude mémoire,
nous avons quelques heures pour aimer
une nuit un soir un jour d'imagination,
et après
nous nous déshabillerons
pour ne pas prendre froid.
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mercredi 21 juillet 2010
Maëlstrom
Les quais pyramides des rêves
bouteilles de verveine
fillettes égyptiennes
fuseaux de chatons
étoles de péniches
les lustres
pattes d'araignées prisme d'ondées
troncs de ninas voltigeurs senorita
les arbres sont tourbes rouges .
Equinoxe ,
une faille dans l'univers ,
c'était l'automne
maëlstrom
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bouteilles de verveine
fillettes égyptiennes
fuseaux de chatons
étoles de péniches
les lustres
pattes d'araignées prisme d'ondées
troncs de ninas voltigeurs senorita
les arbres sont tourbes rouges .
Equinoxe ,
une faille dans l'univers ,
c'était l'automne
maëlstrom
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mardi 20 juillet 2010
Le fleuve glisse dans le lit de la nuit
comme ça la vie
comme ça l'amour
comme ça la mort
je cligne des yeux
je crache par terre
je retourne à la mer
le tirant est profond et fort
calme un soleil dort.
Il n'y a pas de preuve
les filins craquent écartèlent les peaux les chairs,
une nuque de misaine brisée par le vent acharné,
esclave repu, il épelle les écorchées.
J'ai posé la main sur son ventre
il a hurlé .
le navire
la belle Louise
je reviens
je cligne des yeux
calme un soleil ploie les cordes.
.../
Ils savent d'eux.
Cheval ponctué
Ponctuation abstraite
Mystère de l'art
Merveilleux bestiaire
gros ventre pommelé
maîtrise du mouvement
Tracé gémellaire
ils savent deux
Galop du cheval
forêts de bouleaux
robes de langue d'écorce
Souffle de l'air noir
dans la maison des ossements
un arbre a poussé entre les griffes de l'ours géant.
Vénus aux tétons débordant
giron de fruit épanoui sur les bassins de roche
poire de Cézanne dans le tendre calcaire,
elle penche la tête et parle au peintre
pour moi , ils se parlent,
l'épaule note délicate point d'orgue au doigt
la corne d'un chant.
Mains aux doigts dépliés, signes du temps ,
mains et cheval
signes de l'humanité.
Les enfants, la main encore et maintenant.
Une belle évidence , la lumière ne brûle pas, elle éclaire, elle ne brille pas, elle enlumine et pagine, les artistes étaient au firmament de leur art et non à ses balbutiements.
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Pleurer
je ne pleure pas
faisons le tour du jardin
levons la tête sur le quotidien
navires des parcs
hunes des grilles
mur de la mer
houle des arbres glissant sur nos dos
les insectes crépitent sous les chaumes des toits
les fous secouent leurs grelots de pluie
les ogres ces arrosoirs ventrus
qui font pousser les enfants
sur la pointe d'un oeil d'escargot.
Faisons le tour du jardin
petits éclats de verre serrés entre les cils
hérissons sous les paupières.
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je ne pleure pas
faisons le tour du jardin
levons la tête sur le quotidien
navires des parcs
hunes des grilles
mur de la mer
houle des arbres glissant sur nos dos
les insectes crépitent sous les chaumes des toits
les fous secouent leurs grelots de pluie
les ogres ces arrosoirs ventrus
qui font pousser les enfants
sur la pointe d'un oeil d'escargot.
Faisons le tour du jardin
petits éclats de verre serrés entre les cils
hérissons sous les paupières.
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lundi 19 juillet 2010
Les pas.
L'arbre gratte la terre sèche
calcite
cratère
perle d'eau
calcite oblongue
cornes de buffle
l'air est froid
un enfoncement
le coeur bat
la trace du pied de l'enfant
le pied posé sur les millénaires
le corps se fend
l'air est noir
un trou glacé
un autre pied devant plus large
saisi charnu,
surmontant les détresses des pierres originelles
montent tous deux vers nos âges ligneux
des cordes d'arbres
tignasses des montagnes
toison hirsute des plaines aux chants éperdus.
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dimanche 18 juillet 2010
Je ne fuis pas
regarde mes mains sont nues
elles n'ont pas d'armes
ne vois-tu pas comme elles sont blanches
ne vois-tu pas
j'écris dessus
la voix de l'amour.
J'ai toujours cru que l'amour c'était de l'amour.
Entends -tu ces pourpres briser leurs voix
sur le crépuscule
la mer est grise porcelaine au fusain
calebasse de toucans
danse sur les horizons de sable
la mer mord nos chairs
la houle à nos tempes bouleverse les pierres
entends
mon coeur est cru.
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regarde mes mains sont nues
elles n'ont pas d'armes
ne vois-tu pas comme elles sont blanches
ne vois-tu pas
j'écris dessus
la voix de l'amour.
J'ai toujours cru que l'amour c'était de l'amour.
Entends -tu ces pourpres briser leurs voix
sur le crépuscule
la mer est grise porcelaine au fusain
calebasse de toucans
danse sur les horizons de sable
la mer mord nos chairs
la houle à nos tempes bouleverse les pierres
entends
mon coeur est cru.
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