Tiens il pleut
samedi 23 octobre 2010
vendredi 22 octobre 2010
Un roman où nous avons perdu pieds
nous dérivons flamme de bougie au vent
vertige étroit entre la vie et la mort
un noeud destiné à réunir ,
vestibules où se murmurent les toi , les moi ,
le nous qui s'entend sur la guérison qui ne guérit pas
derrière les bruyères brûlées de blanc
les sources ont pris poitrines rouges de fleurs
l'eau abonde autour des cailloux
petits remparts fragiles
l'eau tourne autour
au courant des dérives
les cailloux sages aréoles de chair
j'oublie d'écrire
les souffles chavirent lentement
chaque guérison qui ne guérit pas
chaque guérison ouvre les mots
chaque mot perce pique et mord,
chaque guérison tourne à la dérive
livrés aux fleurs, l'automne craque ses bogues dans nos veines
renard au crépuscule de lune
fileur de rouet cheveux bleu
verrine de la nuit le diamant au doigt sur la bouche
des sentiments troublant l'étal méthylène muet,
chaque repos sur une brèche,
les digitales enlacées , foison de paroles,
foison de paroles, petits marteaux sur la cloche tintent
lentement arrivés pour ne pas survivre,
j'oublie d'écrire.
La phrase refluait et affluait
plutôt mourir
cette phrase avait une particularité
la particularité vive de vivre .
nous dérivons flamme de bougie au vent
vertige étroit entre la vie et la mort
un noeud destiné à réunir ,
vestibules où se murmurent les toi , les moi ,
le nous qui s'entend sur la guérison qui ne guérit pas
derrière les bruyères brûlées de blanc
les sources ont pris poitrines rouges de fleurs
l'eau abonde autour des cailloux
petits remparts fragiles
l'eau tourne autour
au courant des dérives
les cailloux sages aréoles de chair
j'oublie d'écrire
les souffles chavirent lentement
chaque guérison qui ne guérit pas
chaque guérison ouvre les mots
chaque mot perce pique et mord,
chaque guérison tourne à la dérive
livrés aux fleurs, l'automne craque ses bogues dans nos veines
renard au crépuscule de lune
fileur de rouet cheveux bleu
verrine de la nuit le diamant au doigt sur la bouche
des sentiments troublant l'étal méthylène muet,
chaque repos sur une brèche,
les digitales enlacées , foison de paroles,
foison de paroles, petits marteaux sur la cloche tintent
lentement arrivés pour ne pas survivre,
j'oublie d'écrire.
La phrase refluait et affluait
plutôt mourir
cette phrase avait une particularité
la particularité vive de vivre .
mercredi 20 octobre 2010
Le tigre.
Le tigre a des rayures
je reste libre de croire
dans la jungle noire
qu'il en est revêtu pour moi, sans moi ,
je reste libre de croire qu'il en est revêtu pour moi,
pour d'autres,
qu'il ne sautera pas d'un trépied à un autre,
ni sous le fouet dans les cirques et négoces,
les invectives, les stratagèmes , les pastiches sordides,
les compliments, les applaudissements,
les railleries et les crachats,
les starts cliques.
Qu'il ne dansera pas pour moi .
Je reste libre de croire
qu'il est cette lumière fauve qui reste vivante
quand l'aube s'éveille aux ramages des oiseaux frégates
quand l'oiseau pleure et qu'il a froid
quand le poisson vrille d'eau ,
quand le tigre bondit d'un saut mat,
ambre furtive sous les ombrages muets,
troncs froissés de parfums de langue,
le khôl des arbres bruissant dans le fleuve étrange de son oeil,
qu'il ne dansera pas pour moi,
et s'envole sur une fuite d'échine de nuages
pigments doux et sauvages.
je reste libre de croire
qu'il est libre de se revêtir pour moi,
nulle autre,
pour d'autres,
je reste libre de croire
qu'il ne dansera pas pour moi.
je reste libre de croire
dans la jungle noire
qu'il en est revêtu pour moi, sans moi ,
je reste libre de croire qu'il en est revêtu pour moi,
pour d'autres,
qu'il ne sautera pas d'un trépied à un autre,
ni sous le fouet dans les cirques et négoces,
les invectives, les stratagèmes , les pastiches sordides,
les compliments, les applaudissements,
les railleries et les crachats,
les starts cliques.
Qu'il ne dansera pas pour moi .
Je reste libre de croire
qu'il est cette lumière fauve qui reste vivante
quand l'aube s'éveille aux ramages des oiseaux frégates
quand l'oiseau pleure et qu'il a froid
quand le poisson vrille d'eau ,
quand le tigre bondit d'un saut mat,
ambre furtive sous les ombrages muets,
troncs froissés de parfums de langue,
le khôl des arbres bruissant dans le fleuve étrange de son oeil,
qu'il ne dansera pas pour moi,
et s'envole sur une fuite d'échine de nuages
pigments doux et sauvages.
je reste libre de croire
qu'il est libre de se revêtir pour moi,
nulle autre,
pour d'autres,
je reste libre de croire
qu'il ne dansera pas pour moi.
Le brame du commerce saisonnier du livre ,
" Pousse -toi de là , que je m' y mette " .
En pointe :
Le philosophe éclairé et éclairant tant qu'à faire, vivez comme je dis.En général , ils ont de gros sourcils brouissailleux , bruisailleux , qui me filent le désir de mille ans de bon commerce d'entente avec moi même.
j'ai des soupçons de fuite.
Le sociologue expliqué et expliqué et expliquant , pour des siècles et des siècles comme je l'explique.
l'économiste tout va mal et tout va bien comme buzz l'éclair et la chenille qui s'étire en accordéon ,cent cinquante ans d'espérance de vie.
Les manuels de pratique , savoir bricoler, savoir construire sa maison , savoir jardiner, savoir partir en fin de semaine avec un plein écologique.
Trois petits cochons pendus au plafond
tirez leur la queue
ils pondront des oeufs
combien en voulez- vous ?
" Pousse -toi de là , que je m' y mette " .
En pointe :
Le philosophe éclairé et éclairant tant qu'à faire, vivez comme je dis.En général , ils ont de gros sourcils brouissailleux , bruisailleux , qui me filent le désir de mille ans de bon commerce d'entente avec moi même.
j'ai des soupçons de fuite.
Le sociologue expliqué et expliqué et expliquant , pour des siècles et des siècles comme je l'explique.
l'économiste tout va mal et tout va bien comme buzz l'éclair et la chenille qui s'étire en accordéon ,cent cinquante ans d'espérance de vie.
Les manuels de pratique , savoir bricoler, savoir construire sa maison , savoir jardiner, savoir partir en fin de semaine avec un plein écologique.
Trois petits cochons pendus au plafond
tirez leur la queue
ils pondront des oeufs
combien en voulez- vous ?
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