Faut que ça saigne., et si ça saigne , il y a la cure d'éventration , respectons les chirurgiens du mou., les chirurgiens du dur , les orthopédistes, les endocrinos, les gastro entérologues, les ophtalmologistes , les oto rhino laryngo ,les sexologues, les zoologues, les réeducateurs, les adaptateurs, les kinés, les psychiatres, les neurologues, les observatologues, les cardiologues, les diagramologues, les graphologues, les conseillologues ,
y'en a des logues je dois en oublier., les pipilogues, les chatologues, les chatouiollogues , la noblesse ô logue,
les schématologues , les doutologues, les arffirmologues, les mouvementologues, les littératorologues , les titillologues, les turlututus pointus, les géniologues, les ingénieurologues, la liste est longue, la liste est courte , la liste est vide, nuage crevé .
La dresseuse de chiens, ils frappent fort et longtemps, je vais faire court j'ai plus de tête.
Madame L et le grand chien blanc à taches jaune et à tête carré , vous savez il est jamais loin , je vais faire court , j'ai plus de tête.
Et les bûcheronnes c'est pour les bûcherons.
En promenade éphémère et l'art de la fugue, en bord de mer , le plus loin possible.
En cessation d'activité , tous points ici ne donnent aucune réponse , ne montant aucune entreprise , je retourne à l'asile avec mes aliénés , nous serons amusants , drôles, inconséquents et je n'aurais ni manche, ni cognée, ni oeuvre .
Nous mettrons les e à la place des o des a à la place des i des u à la place de ceux qui n'en ont pas, des bus des vus des tus des sus des pus des rus des mus , des a des b des c des d des e des f , des pointues des carrés des rectangles des triangles et nous jouerons à la corde à sauter , la tapette à mouche , la roulette russe, au manège enchanté, aux dames , aux petits chevaux , au jeu de l'oie, au nain jaune,à la bêbête qui monte qui monte et qui descend .
Et surtout surtout sourds aveugles et muets, il nous plaira de n'être pas tristes., et si nous avons la possibilité de loger dans les trous de nos cerveaux quelques fleurs sur les tombes, nous ne le ferons pas, on fera rien , je croyais le monde plus amusant , mais il n'en est rien , partout le monde est triste.
Nous essaierons de ne pas l'être avec la musique.
Je compte mes doigts , cinq à une main , cinq à l'autre , vous en voyez combien , cinq à l'une et cinq à l'autre, bien, je secoue la main , cinq à l'une et cinq à l'autre.
J'ai trouvé quelques cheveux sur la taie , les miens, un ça fait un , deux ça fait deux .
Les fols étés , les folles nuits et les couchers de soleil , pauvre ami. tout ce que l'on ne dit pas est écrit en gros sur le nez au plein milieu de notre figure et je n'ai pas besoin de me justifier , juste un poème rien à gagner , tout à perdre et tout le temps.
Que rien n'empêche de vivre.
Tiens il pleut
jeudi 18 août 2011
mercredi 17 août 2011
Un petit matin de brume
hallucine les rues citadines,
des petites formes
glissent sous les réverbères en cloche,
des serpents de trains
clignotent leurs guirlandes
avalent constricteurs
les pieds, les semelles
les jambes ,les nylons,
les portes jarretelles
les caleçons,
les épaules
les petites mains,
les chapeaux
les paupières et les bouches froissées de sommeil ,
des nids d'hirondelles des rayures de ciel
des pas silencieux dans la ville,
l'aube est tranquille
calme
les tisons reprennent feu
une porte s'ouvre
quelqu'un est parti tôt
on ne sait où
un enfant se frotte les yeux dans la cuisine
une tasse de café chaud sur la table .
hallucine les rues citadines,
des petites formes
glissent sous les réverbères en cloche,
des serpents de trains
clignotent leurs guirlandes
avalent constricteurs
les pieds, les semelles
les jambes ,les nylons,
les portes jarretelles
les caleçons,
les épaules
les petites mains,
les chapeaux
les paupières et les bouches froissées de sommeil ,
des nids d'hirondelles des rayures de ciel
des pas silencieux dans la ville,
l'aube est tranquille
calme
les tisons reprennent feu
une porte s'ouvre
quelqu'un est parti tôt
on ne sait où
un enfant se frotte les yeux dans la cuisine
une tasse de café chaud sur la table .
mardi 16 août 2011
Un arbre dans la cour
je ne peux nommer les fleurs
qu'en les aimant toutes
ne sois pas triste
un oiseau appelle le silence
et l'été parfume le ciel
l'aube est de soie
la colline maelström d'automne
la mort rouge un tressaillement d'enfant
enfant j'ai tout su dans mon corps
un mot c'est la mort avec un mot
et la langue est venue après
ma langue dans la langue,
que pensez vous des entassements
des empilements des montagnes d'os. ,
une page blanche.
Les mots viennent et ils s'en vont
l'océan d'argent
un poème dans la gorge ,
je vous mets un couteau un poème sur la gorge
une enfance à épouvanter une enfance sans enfant
une racine de colère qui fera trembler tout votre corps oublié
la beauté sans aucune raison de beauté
extrême béance
pieds de neige et de feu
enfants libres
au péril nous ne marchons pas
nous allons trouver l'innocence de l'amour
l'innocence de la vie si jolie
au péril nous n'en avons pas
nous ne savons rien du monde
fine résille de dentelle de neige à nos cheveux
blonde plaine
fenêtre de jais pourpre immobile au bord des yeux
portes cochères de chat d'or
flocons chauds de bouche
un poème dans la gorge ,
je vous mets un couteau un solen , un poème sur la gorge
une enfance à épouvanter une enfance sans enfant
une racine de colère qui fera trembler tout votre corps oublié
elle ouvre le mot elle le frappe
mort est là face à face
un souffle de mer
un battement de coeur arrêté
la mer cette urgence et cet entêtement
un âge d'émotion ,
ce sentiment , ne pas savoir ce qu'est demain
ce qu'est hier ,
un bateau et c'est la mer
la mer et c'est maintenant
un arbre dans la cour
les bras autour
la mer et c'est maintenant,
dans la cour , la mer,
ne sois pas triste ,
l'été parfume le ciel
je ne peux nommer les fleurs
qu'en les aimant toutes
ne sois pas triste
un oiseau appelle le silence
et l'été parfume le ciel
l'aube est de soie
la colline maelström d'automne
la mort rouge un tressaillement d'enfant
enfant j'ai tout su dans mon corps
un mot c'est la mort avec un mot
et la langue est venue après
ma langue dans la langue,
que pensez vous des entassements
des empilements des montagnes d'os. ,
une page blanche.
Les mots viennent et ils s'en vont
l'océan d'argent
un poème dans la gorge ,
je vous mets un couteau un poème sur la gorge
une enfance à épouvanter une enfance sans enfant
une racine de colère qui fera trembler tout votre corps oublié
la beauté sans aucune raison de beauté
extrême béance
pieds de neige et de feu
enfants libres
au péril nous ne marchons pas
nous allons trouver l'innocence de l'amour
l'innocence de la vie si jolie
au péril nous n'en avons pas
nous ne savons rien du monde
fine résille de dentelle de neige à nos cheveux
blonde plaine
fenêtre de jais pourpre immobile au bord des yeux
portes cochères de chat d'or
flocons chauds de bouche
un poème dans la gorge ,
je vous mets un couteau un solen , un poème sur la gorge
une enfance à épouvanter une enfance sans enfant
une racine de colère qui fera trembler tout votre corps oublié
elle ouvre le mot elle le frappe
mort est là face à face
un souffle de mer
un battement de coeur arrêté
la mer cette urgence et cet entêtement
un âge d'émotion ,
ce sentiment , ne pas savoir ce qu'est demain
ce qu'est hier ,
un bateau et c'est la mer
la mer et c'est maintenant
un arbre dans la cour
les bras autour
la mer et c'est maintenant,
dans la cour , la mer,
ne sois pas triste ,
l'été parfume le ciel
dimanche 14 août 2011
Lettre d'amour.
Le précieux souci des roses
le fruit
l'art est un acte d'amour
le nourrir dans la jubilation
coupez lui la tête et il refleurira toutes les nuits
le rare mouvement à observer
les yeux ouverts à nous regarder
vivant ,
pour le reste je ne sais pas , je me tais .
le fruit
l'art est un acte d'amour
le nourrir dans la jubilation
coupez lui la tête et il refleurira toutes les nuits
le rare mouvement à observer
les yeux ouverts à nous regarder
vivant ,
pour le reste je ne sais pas , je me tais .
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