Chère Louise ,
Je suis trop spontanée , cela me fait faire des malices, je ne devrais pas ôter mon chapeau , laisser les rêves dans les cheveux ,porter les aubes, patience de plaine dans le ventre de l'été dans les villes , le chapeau sur l'oreille, une escarpe en pente douce, une porte entrouverte sur l'océan capé sans fortune, de poissons de mâts et d'horizon, remontant les cols du fleuve, bruissant de voyelles et de consonnes , des vocables de houle , des flûtes d'hippocampes, des étraves de solens cliquetant sur le dos des vagues, les coupant finement , pages en pages , déliées autant la brise feuilleter les arbres d'eaux .
Tiens il pleut
vendredi 17 décembre 2010
jeudi 16 décembre 2010
L'imaginaire
l'enfance
le seul monde qui est
reste
lorsque tout a fui en avant.
Quand à tout écrire sur le présent et l'avenir,
l'imaginaire est le seul monde qui est encore à découvrir.
Tous les monstres
toutes les beautés
toutes les merveilles y sont
tout y est
sauf le travail très heureusement
et la morale du travail et de la fourmi.
Très heureusement il n'y a pas que les cigales qui chantent,
quelquefois elles crient , absurde brouhaha de mine,
très heureusement ce qui n'est pas à aimer s'oublie,
malheureusement un roman peut être pire que la réalité décrite au microscope, auquel cas cela ne serait pas un roman , mais un rapport administratif aux services de l'institution.
L'impudeur le sarcasme la raillerie font ,
faire la victime,
faire son deuil,
faire le travail.
Jamais Louise , jamais Louise , nos conversations sont douces, tout cet argent de faillite qu'il nous faut avaler sans broncher.
Je ne donne pas chère de ma peau car vivre et écrire, c'est la foi et la folie .Tout ce qui n'existe pas existe, attendons le livre, le roman, la poésie et cela vient un soir , un merveilleux soir de surprise qui ne se referme pas , ne meurt jamais.
Le merveilleux, le bon usage de la promenade, les pieds des mots accompagnent, ils semblent être fait pour cela.
l'enfance
le seul monde qui est
reste
lorsque tout a fui en avant.
Quand à tout écrire sur le présent et l'avenir,
l'imaginaire est le seul monde qui est encore à découvrir.
Tous les monstres
toutes les beautés
toutes les merveilles y sont
tout y est
sauf le travail très heureusement
et la morale du travail et de la fourmi.
Très heureusement il n'y a pas que les cigales qui chantent,
quelquefois elles crient , absurde brouhaha de mine,
très heureusement ce qui n'est pas à aimer s'oublie,
malheureusement un roman peut être pire que la réalité décrite au microscope, auquel cas cela ne serait pas un roman , mais un rapport administratif aux services de l'institution.
L'impudeur le sarcasme la raillerie font ,
faire la victime,
faire son deuil,
faire le travail.
Jamais Louise , jamais Louise , nos conversations sont douces, tout cet argent de faillite qu'il nous faut avaler sans broncher.
Je ne donne pas chère de ma peau car vivre et écrire, c'est la foi et la folie .Tout ce qui n'existe pas existe, attendons le livre, le roman, la poésie et cela vient un soir , un merveilleux soir de surprise qui ne se referme pas , ne meurt jamais.
Le merveilleux, le bon usage de la promenade, les pieds des mots accompagnent, ils semblent être fait pour cela.
mardi 14 décembre 2010
dimanche 12 décembre 2010
Quelquefois nous verrons le soleil tomber lentement à la mer
un oiseau foudroyé de sang de liqueurs et de roses
manger ces pâleurs de poitrines
ce pays que je n'ai pas quitté.
De ces orages qui éclatent
que rien ne laisse prévenir
de ces nuages écarlates
qui battent au cou des fleurs de pluie.
Marcher et descendre la dune
serait déjà t'étreindre sur mon coeur.
un oiseau foudroyé de sang de liqueurs et de roses
manger ces pâleurs de poitrines
ce pays que je n'ai pas quitté.
De ces orages qui éclatent
que rien ne laisse prévenir
de ces nuages écarlates
qui battent au cou des fleurs de pluie.
Marcher et descendre la dune
serait déjà t'étreindre sur mon coeur.
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