Tiens il pleut

Tiens il pleut
Tiens il pleut

jeudi 16 décembre 2010

L'imaginaire
l'enfance
le seul monde qui est
reste
lorsque tout a fui en avant.
Quand à tout écrire sur le présent et l'avenir,
l'imaginaire est le seul monde qui est encore à découvrir.

Tous les monstres
 toutes les beautés
toutes les merveilles y sont
tout y est
sauf le travail très heureusement
et la morale du travail et de la fourmi.

Très heureusement il n'y a pas que les cigales qui chantent,
quelquefois elles crient , absurde brouhaha de mine,
très heureusement ce qui n'est pas à aimer s'oublie,
malheureusement un roman  peut être pire que la réalité décrite au microscope, auquel cas cela ne serait pas un roman , mais un rapport  administratif aux services de l'institution.
L'impudeur  le sarcasme la raillerie font ,
faire la victime,
faire son deuil,
faire le travail.
Jamais Louise , jamais Louise , nos conversations sont douces, tout cet argent de faillite qu'il nous faut avaler sans broncher.
Je ne donne pas chère de ma peau car vivre et écrire, c'est la foi et la folie .Tout ce qui n'existe pas existe, attendons le livre, le roman, la poésie et cela vient un soir , un merveilleux soir de surprise qui ne se referme pas , ne meurt jamais.
Le merveilleux, le bon usage  de la promenade, les pieds des mots accompagnent, ils semblent être fait pour cela.

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