Chère Louise ,
Je suis trop spontanée , cela me fait faire des malices, je ne devrais pas ôter mon chapeau , laisser les rêves dans les cheveux ,porter les aubes, patience de plaine dans le ventre de l'été dans les villes , le chapeau sur l'oreille, une escarpe en pente douce, une porte entrouverte sur l'océan capé sans fortune, de poissons de mâts et d'horizon, remontant les cols du fleuve, bruissant de voyelles et de consonnes , des vocables de houle , des flûtes d'hippocampes, des étraves de solens cliquetant sur le dos des vagues, les coupant finement , pages en pages , déliées autant la brise feuilleter les arbres d'eaux .
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