Tiens il pleut
vendredi 17 février 2012
Personne ne demande d'où je viens où je vais
personne ne me demande
je ne suis pas à l'ordre
vous n'êtes pas aux miens,
ma bouche aura parfois la voix du mensonge
ma bouche sourira impénétrable
ma bouche s'ouvrira sur une soie de poire
la rencontre du regard qui regarde un autre regard
regard pénétrant, l'intimité pénétrante d'un masque,
s'appliquant par touches à le révéler
est sans doute une des plus belles choses au monde,
la touche c'est quelques minutes dans une rue où tout bouge et se fixe,
qui donne et offre l'éternité,
le peintre à sa palette immobile
le musicien à ses notes immobile
le poète immobile à ses lettres masquées où les oiseaux de passage s'envolent et s'enflamment
Je suis en terre dérisoire
je suis en terre en mer poésie,
pour vu , qu'ils passent sans nous voir ,
nous portons des masques
pourvu le dérisoire pourvu mon amant pourvu d'un jour l'autre qu'ils sachent
la feuille blanche et noire la couleur la poésie au corps de l'amour
le sac est vide la neige est bleue je m'efface,
nous ne nous sommes rien dit , je flâne en feuilletant les bouches
je pagine le fleuve
je fume une maladie rare
l'herbe du soleil le coeur battement
cela nous emporte illuminés ivres
un baiser
personne ne me demande
je ne suis pas à l'ordre
vous n'êtes pas aux miens,
ma bouche aura parfois la voix du mensonge
ma bouche sourira impénétrable
ma bouche s'ouvrira sur une soie de poire
la rencontre du regard qui regarde un autre regard
regard pénétrant, l'intimité pénétrante d'un masque,
s'appliquant par touches à le révéler
est sans doute une des plus belles choses au monde,
la touche c'est quelques minutes dans une rue où tout bouge et se fixe,
qui donne et offre l'éternité,
le peintre à sa palette immobile
le musicien à ses notes immobile
le poète immobile à ses lettres masquées où les oiseaux de passage s'envolent et s'enflamment
Je suis en terre dérisoire
je suis en terre en mer poésie,
pour vu , qu'ils passent sans nous voir ,
nous portons des masques
pourvu le dérisoire pourvu mon amant pourvu d'un jour l'autre qu'ils sachent
la feuille blanche et noire la couleur la poésie au corps de l'amour
le sac est vide la neige est bleue je m'efface,
nous ne nous sommes rien dit , je flâne en feuilletant les bouches
je pagine le fleuve
je fume une maladie rare
l'herbe du soleil le coeur battement
cela nous emporte illuminés ivres
un baiser
Le sang léger
Je ne suis pas une marionnette, sans pour autant dire que je ne l'ai pas été à des moments et à d'autres , je suis restée modeste , et je ne trouve rien à en dire puisque c'est ce que je suis, j'ai des failles , je les connais un peu plus qu'avant, le ventre et la tête de nos ancêtres ont pourvu pour ce temps, et décider ce qui est vanité ou pas , n'est pas de mon ressort, et personne ne nous apprend à vivre et à mourir, et je crois modestement qu'ils ont essayé pour eux- même tous les poisons possibles et impossibles les hommes et qu'ils sont morts pour les vraies et les fausses raisons qui nous amènent à apprendre à réfléchir pour soi , ils sont morts un petit trou dans la poitrine,et s'échappent du livre , d'une illusion, d'une maison , d'une main aimée , d'un portrait que nous aurions voulu leur faire définitifs , ils sont morts et se sont échappés d'un livre .C'est ici que nous sommes seuls et demeurons seuls et accompagnés de tels instants, de telles fois , de telles émotions , de tels imprévisibles, de tels amours , de telles impulsions , telles sensations, de tant de faiblesse et de force que nous ne serions démêler de ce que fut leur vie, ils se sont accomplis , ils sont morts le sang léger , je mourrais et de ce que nous savons nous pouvons présager de ce seul avenir.
Porter des masques pour ne pas se confondre , un baiser n'est ce pas là le seul masque et tous les autres que nous portons, portons les longtemps sans réserve et sans contrainte sans alourdir le monde en se perchant sur les épaules des autres , on ne voit pas plus loin , on pèse.
Certains comportements et autres concrets ajoutés au concret , quelle dureté , sont contraignants , et poussent la faiblesse jusqu'à l'insulte rajouter l'insulte , la contrainte à la contrainte, il n'en est pas question , l'escalade, je n'y céderais pas, encore une fois , si j'y ai cédé parfois c'était un mauvais jeu de cartes, un mauvais bourreau , un mauvais vin , une piquette de complot, un mauvais sang et de mauvaises nuits, , je suis , à la plume , au flocon , à la fugue , seule dans mon placard , de grâce que l'insulte ne se mêle pas des ombres.
Porter des masques pour ne pas se confondre , un baiser n'est ce pas là le seul masque et tous les autres que nous portons, portons les longtemps sans réserve et sans contrainte sans alourdir le monde en se perchant sur les épaules des autres , on ne voit pas plus loin , on pèse.
Certains comportements et autres concrets ajoutés au concret , quelle dureté , sont contraignants , et poussent la faiblesse jusqu'à l'insulte rajouter l'insulte , la contrainte à la contrainte, il n'en est pas question , l'escalade, je n'y céderais pas, encore une fois , si j'y ai cédé parfois c'était un mauvais jeu de cartes, un mauvais bourreau , un mauvais vin , une piquette de complot, un mauvais sang et de mauvaises nuits, , je suis , à la plume , au flocon , à la fugue , seule dans mon placard , de grâce que l'insulte ne se mêle pas des ombres.
jeudi 16 février 2012
No Limit
le poste, attention période de grand froid vous êtes en hiver ,
attention tout le monde meurt en ce moment,
les sans domicile fixe sont priés de rester chez eux
éteignez les chauffages,
ouvrez les fenêtres pour aérer
groupez vous autour du poste de garde
puis une corde autour du cou pendez vous en tombant de votre radiateur si cela par malheur ne suffisait pas,
ouvrez le gaz,
des hauts parleurs continuellement attractaient , tractaient concentraient divisaient multipliaient , diluaient , comptaient les morts, enfumaient, je t'en soustrais deux en douce et je t'en rajoute trois, je suis bilingue
attention tout le monde meurt en ce moment,
les sans domicile fixe sont priés de rester chez eux
éteignez les chauffages,
ouvrez les fenêtres pour aérer
groupez vous autour du poste de garde
puis une corde autour du cou pendez vous en tombant de votre radiateur si cela par malheur ne suffisait pas,
ouvrez le gaz,
des hauts parleurs continuellement attractaient , tractaient concentraient divisaient multipliaient , diluaient , comptaient les morts, enfumaient, je t'en soustrais deux en douce et je t'en rajoute trois, je suis bilingue
Forum de l'entrepreneur social
Cinq euros onze de l'heure par prisonnier , programme de communication avec l'extérieur, installation organisation de centrale téléphonique pour vendre portes fenêtres chariot élévateur ascenseur
échafaudage cric en tout genre
Le bouillon de minuit , dressage des pauvres, dressage des morts , redressage et puis quoi encore
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lundi 13 février 2012
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