Je ne suis pas une marionnette, sans pour autant dire que je ne l'ai pas été à des moments et à d'autres , je suis restée modeste , et je ne trouve rien à en dire puisque c'est ce que je suis, j'ai des failles , je les connais un peu plus qu'avant, le ventre et la tête de nos ancêtres ont pourvu pour ce temps, et décider ce qui est vanité ou pas , n'est pas de mon ressort, et personne ne nous apprend à vivre et à mourir, et je crois modestement qu'ils ont essayé pour eux- même tous les poisons possibles et impossibles les hommes et qu'ils sont morts pour les vraies et les fausses raisons qui nous amènent à apprendre à réfléchir pour soi , ils sont morts un petit trou dans la poitrine,et s'échappent du livre , d'une illusion, d'une maison , d'une main aimée , d'un portrait que nous aurions voulu leur faire définitifs , ils sont morts et se sont échappés d'un livre .C'est ici que nous sommes seuls et demeurons seuls et accompagnés de tels instants, de telles fois , de telles émotions , de tels imprévisibles, de tels amours , de telles impulsions , telles sensations, de tant de faiblesse et de force que nous ne serions démêler de ce que fut leur vie, ils se sont accomplis , ils sont morts le sang léger , je mourrais et de ce que nous savons nous pouvons présager de ce seul avenir.
Porter des masques pour ne pas se confondre , un baiser n'est ce pas là le seul masque et tous les autres que nous portons, portons les longtemps sans réserve et sans contrainte sans alourdir le monde en se perchant sur les épaules des autres , on ne voit pas plus loin , on pèse.
Certains comportements et autres concrets ajoutés au concret , quelle dureté , sont contraignants , et poussent la faiblesse jusqu'à l'insulte rajouter l'insulte , la contrainte à la contrainte, il n'en est pas question , l'escalade, je n'y céderais pas, encore une fois , si j'y ai cédé parfois c'était un mauvais jeu de cartes, un mauvais bourreau , un mauvais vin , une piquette de complot, un mauvais sang et de mauvaises nuits, , je suis , à la plume , au flocon , à la fugue , seule dans mon placard , de grâce que l'insulte ne se mêle pas des ombres.
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