Tiens il pleut
vendredi 25 janvier 2013
mardi 22 janvier 2013
Musique
le ciel de la nuit pulse comme un banc de poissons
et derrière les yeux des poissons
un oeil encore derrière
celui du peintre du poète
c'était avant , c'est maintenant ,
comme on se baigne
air liquide
comme on tournoie
comme on vide son coeur sur la terre
et comme ils regardent vivre .
Tout dans ce monde expliqué , des plans précis , pas le temps,
vérifier vérifier, c'est là bien tout ce qu'il sait faire, établir des listes , faire tourner le vent sans le moindre sens , cultiver le malheur , des échelles comparatives , du mou de veau.
Ferme les yeux
poursuivre en solitude
les oiseaux se sont tus au vent
dans les nacelles d'arbres
une lettre repliée dans leurs ailes ,
on entendrait dormir la mer
au pas vêtu de pincées de pluie
et les étoiles posées sur l'épaule tisser leurs toiles d'aube,
tout cela est si mince ,
du bord de la bouche de sable d'herbe de pierre
la langue de mer
au plus loin de l'horizon.
Nous entendons dormir la mer
berceau d'eau .
Que traduire , que trahir ,
que serait la terre sans eux
Elle tournerait encore et encore et encore
Goûtons voir si le vin est bon
lundi 21 janvier 2013
Les chevilles de nacre
et la tourbe d'étoiles en lacs plaines et collines
des roulis de mica la gorge ouverte
des flammes d'eaux des lacets d'oiseaux
et la phrase du fleuve qui monte du ventre
qui roule à la peau du cheval , palmes fluides et galops sauvages,
l'homme vertébrale femme de fleur
courbée de roseaux , de jarre de terre,
d'amphore aux épaules violette
dans les satins de chair
les aréoles glissent vers la nuit des lunes voilées de larmes
les étriers de mots dans le châlit des moissons
les yeux coraux d'aubépine.
Mémoire du monde aux cercles des arbres
aux cernes d'un baiser
la femme ouvre ses paupières sur la pierre
la rivière glane les blés
sa voix diaphragme aux cités de l'âme.
et la tourbe d'étoiles en lacs plaines et collines
des roulis de mica la gorge ouverte
des flammes d'eaux des lacets d'oiseaux
et la phrase du fleuve qui monte du ventre
qui roule à la peau du cheval , palmes fluides et galops sauvages,
l'homme vertébrale femme de fleur
courbée de roseaux , de jarre de terre,
d'amphore aux épaules violette
dans les satins de chair
les aréoles glissent vers la nuit des lunes voilées de larmes
les étriers de mots dans le châlit des moissons
les yeux coraux d'aubépine.
Mémoire du monde aux cercles des arbres
aux cernes d'un baiser
la femme ouvre ses paupières sur la pierre
la rivière glane les blés
sa voix diaphragme aux cités de l'âme.
Inscription à :
Articles (Atom)