pluie
petite pluie de six heures
bouquet de muguet
palmes vertes
laisser couler
le son du nuage immense gris
le son du silence sur la main
le goût de la soie la taupe la patte glisse sur ma bouche
la suée de lumière dans la fossette d'une feuille à terre
un bain de sauterelle
un tremplin d'herbes coques de graines saute- ruisseau
échafaudage de brindilles têtes de clous girofles
s'éveille sur les heures incertaines
le chevalet est vide
petite pluie de minuit
le coléoptère grésille sur la violette collerette du ciel ,
peut être presque quatre heure , un haut rayonnage d'arbres ,
sommeil ouvert petites fentes , tirelires d'hirondelles,
je suis distraite
je laisse filer une partie de la journée
sans retenir le moindre mot de celle- ci ,
l'autre partie
il y a toujours de ces midis
un sot une sotte pour laisser fuser un trait d'esprit ,
une phrase hésite une touche sur le piano
deux touches , la phrase se répète ,
hésite encore , l'oiseau hésite ,
la phrase , une note , une autre note ,
se répète monotone ,
tâtonne , chantonne , demi ton ,
et l'improvisation l'hirondelle s'envole,
la note incertaine
presque quatre heure peut être
sommeil ouvert
petites fentes ,
tirelire d'hirondelles
improvisation
une sauterelle prend son bain
la vitesse dans la vélocité de la lenteur du chat ,
pulsations au bord de la rupture,
mais je suis déjà morte
j'ai laissé quelque chose derrière moi
peut être une clé une porte, un corps oublié
dans lequel un coeur bat au silencieux
celui qui chante parce qu'il aime,
la fenêtre est ouverte
l'océan s'est retiré au loin
les oiseaux sont partis avec ,
ce n'est plus la terre pas l'océan ,
étrange lisière des bords
calme oeil vert sur les éclats sableux
une allée mouillée de soleil,
il se pourrait chemin faisant de l'eau ,
d' arrivée avec la pluie j'arrive avec le soleil,
nuages changeant, pluie d'été foisonnante
les oiseaux reviennent
devant moi et même temps,
une touche du souffle des oiseaux énigmatiques.
Tiens il pleut
mercredi 24 avril 2013
mardi 23 avril 2013
L'échine penchée
arbre sous l'hiver.
La montagne plisse ses vapeurs
papier de vair,
le flocon ovale l'asphodèle,
pain noir
arbre crépite au crin de rousse,
les pistils des tulipes gousses sont en duvet
sous les aisselles des combes solitaires,
les planchers de glace
saisissent la veine du ciel fendue d'éclats de clippers,
les éclisses de la crinoline du soir
pique la fleur larme de réglisse à l'oreille.
Dormez vous, dormez
sabots de bois
sabots de feux
aux pieds des grands pins bleus
vous pleurez pleurez
birdy aux brins d'osier
os fêlés tissées d'ajonc,
arbres du regard entre les jonchées de solitude
entre les longères de pierres éboulis
entre les cordes des passerelles
où la brise rompt ses roseaux de pluie.
arbre sous l'hiver.
La montagne plisse ses vapeurs
papier de vair,
le flocon ovale l'asphodèle,
pain noir
arbre crépite au crin de rousse,
les pistils des tulipes gousses sont en duvet
sous les aisselles des combes solitaires,
les planchers de glace
saisissent la veine du ciel fendue d'éclats de clippers,
les éclisses de la crinoline du soir
pique la fleur larme de réglisse à l'oreille.
Dormez vous, dormez
sabots de bois
sabots de feux
aux pieds des grands pins bleus
vous pleurez pleurez
birdy aux brins d'osier
os fêlés tissées d'ajonc,
arbres du regard entre les jonchées de solitude
entre les longères de pierres éboulis
entre les cordes des passerelles
où la brise rompt ses roseaux de pluie.
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