Sa poitrine halète
les pupilles de ses yeux sombrent doucement
un petit point noir qui se grise
le voile laiteux couvre le lac clair des jours demeurés là,
ses mains, petites et fragiles , des pattes d'oiseaux,
sa peau parcheminée , quelques taches de vernis rose sur le bout de ses ongles,
sur la face de son poignet , une série de pointillés bleus,
des chiffres interrompus, au delà du passé,
ma fille, ma fille , une brosse d'après-midi sur les cheveux ,
elle me sourit, une conversation ,
la dispute pour une place , un morceau de beurre,
quel jour on est,
avez vous donné à manger aux pigeons,
regardez par la fenêtre , on dirait la montagne
oui c'est la montagne et une petite avec son bonnet ,
comment vous le savez , oui c'est ça , on dirait la montagne,
le monde bat dehors dans la cour de l'école,
le petit point d'onyx brille , lumière de faucon,
il tressaille sur la bouche d'une rose,
nous montons la grande allée sous les arbres,
le temps ralentit , une larme au repos,
il court et saute , traverser la rue,
j'ai entendu l'imagination du souvenir,
les moussons du crépuscule , le feu des arbres ,
la feuille crépiter aux larmes
le vestiaire,
on rentre sous la pluie
2 commentaires:
Vous ètes passée sur mon ancien blog et m'avez déposé un gentil com.
Je découvre votre espace et m'y sens bien.
alors, pour le cas ou..je vous donne les coordonnés de mon nouveau "chez moi"
http://bleuemarie.wordpress.com/
voilà, bonne semaine
Marie
Merci Marie, pour votre passage. Je passerais aussi de temps en temps pour découvrir le vôtre .
Bonne semaine également.
Marei
Enregistrer un commentaire