Mercredi 30 Mars , tard dans la soirée ,
J'ai pour mémoire tes deux pôles
ronds des pommes
lourds des poires
Je reverrais les étoiles
un soir où il n'y a pas d'étoiles
Tes yeux nagent dans ma bouche
joues ensoleillées , ma digitale de grenade ,
silence vairon ,
violoncelle déshabillé bu d'alevins gouleyant de treilles
collines calmes tressées aux futaies de tes cheveux
diaphragme vert du printemps
doux charnages morillons
voyelles des feuillées de sons
une aubade soulevée par l'épaule du vent
gorgée claire espaliers de bisets
palmes d'îles améthystes orientales
aux frais ventres envolés
Entre l'infiniment grand et l'infiniment petit
tes deux mappemondes
terrasses de soleil et de pluie
au bord de l'océan
sur un fil j'ai trouvé mon équilibre
F
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