deux bottes de radis,
les lèvres entrouvertes aux chevilles libres
croquent l'anis des feuilles,
la langue pique,
l'éruption insouciante
parsème tes joues de poudre d'anthocyane,
tes cheveux glissent sur le pied d'albe,
doigts emplumés d'aras fous de rire,
tes cheveux, des fanes où la pourpre sursaute.
Riotant les radis vont par cinq se trémousser
sur les tapis de badiane,
nous les suivons partout
et on les mange avec les doigts.
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