Tiens il pleut

Tiens il pleut
Tiens il pleut

samedi 3 décembre 2011

j'ai fait ce que j'ai pu
ne me lisez pas,
lisible cela ne se peut
illisible cela ne se peut non plus
apprendre à dire ce que je suis


les jugements sont posés avec ce que chacun est ,
pour moi,, je n'existe pas,
je regarde l'automne
saison lente longue et belle
et si je pouvais disparaître avec elle,
je le ferais .

ce que nous sommes jamais ne fut dit
et fut dit partout,
ce que je suis , 
que de livrer ces lettres intimes inutiles
et que de violence satisfaite pour un bout d'ongle rentré dans la peau
la pierre est un repos
ne pas sortir de sa tombe , voilà ce qui  plaît,
rangez votre râteau
les feuilles sont tombées
l'hiver la terre se tait 


de loin en loin , des bribes,
que de l'automne des lumières ,
je suis à mes brouillons , que des brouillons ,
il semble que l'enfant comprenne quelque chose
autant qu'il y ait quelque chose à comprendre,
Le temps béni ,
assise sur un banc vert
à regarder un bout de ciel disparaître
entre deux hirondelles s'écarter

il est vingt heure dix huit,
avant , vingt heure dix sept
après, vingt  heure dix neuf ,
une aiguille contre l'orgueil et la démesure
et l'autre qui fait battre le coeur
et peut être une façon de sourire,
il est des instants où il faut dire
et en ces instants là je n'ai pas d'imagination ,
vous en avez beaucoup plus que moi
surtout en ce qui concerne les chevaux ,
puissent ils vous dire que je ne les connais pas
et qu'ils ne me connaissent pas,
puissent ils ne rien vous dire
et comment les hommes les ont traités,
ils ne vous diront rien
pas plus à moi.

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