Il n'y a plus d'heure la nuit
les heures ne comptent pas
sans le savoir nous avons traversé tout Paris
rue après rue quai après quai
place après place
l'air est humide des corps de fougères sur la Seine
la rue sent l'odeur du col de ta chemise
un goût de toile écrue dans ma bouche
nous disons oui aux fantômes rencontrés
ils nous suivent et nous les suivons
nous faisons connaissance
reconnaître celui et celle qui surgit
sous le halo d'une lampe
un bureau maritime
une place d'écriture
souvent j'étais là sans être là
et mon coeur plongeant dans la vacance
dans la nuque quelque chose d'un crayon
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