Solitaire le long du fossé
je jette les violettes carnassier froissé
sous les chemises de famine
je jette les ombres aux lumières d'essaim
les lumières aux ombres gibecières
je jette les violettes au fossé.
Un chien à la barrière aboie
les frelons frisent les tuiles des maisons
solitaire je me jette à la route
l'horizon tranche sa grenade d'explosion muette
les larmes coulent émue d'une mer étale de fruit mûr
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