Tiens il pleut
jeudi 18 juin 2015
Je le distingue au loin quelquefois , une fuite de nuages à l'horizon mon pas semblant s'éloigner de lui , au détour du chemin il parait plus proche, niché entre deux seins de dune, mon pas est calme je le laisse prendre possession de moi , il marche en moi , et je vais vers lui , je lui parlais , je lui parle mon pas en lui , c'est moi, je suis là , je suis venue , je suis revenue.
Et là à l'immensité du monde , d'une patience éternelle, nous nous sommes traversés, nous regardons enfin.
L'océan est vague
il sue et fatigue ses gris
la bruine est diaphane
un oiseau danse dans le vent
l'oubli du temps des minutes et des heures ,
jusqu'à la fin ,
le vent de serpentins dans mes cheveux se perd ,
l'oiseau vague s'étend et Mozart traverse l'âme
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