J'ai tinté xylophone
une aiguillée de libellules
fil de chrome argenté
à l'étang dans la densité verte,
vase lourd d'huile muette
à l'étale sur les bronzes sourds,
caméléon transparent
sillonnée de jeux félins aux tamis d'or,
j'ai bu le lait sépulcral des nénuphars
me suis endormie dans les fonds sombres
une ombre tressaille dans le dédale noir,
à l'aube et dans le soir des musiques claires
des heures mauve fort
frottées d'iris
subtile chant de l'immobilité
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