Tiens il pleut
mardi 13 juillet 2010
Papillons.
Cocons duveteux
les neiges fileuses d'été crépitent,
tourmente des migrations,
îles des glaciers , marais des trémières,
bouches défroissées des bois fendus,
renoncules dérivantes de l'aube,
pupilles pointues de loup
machaon hiéroglyphes
pivoines épanouies aux rigueurs étranges de masques silencieux
solitude rouge aux toiles d'encre de chine
l'automne farouche de leur rousseur
bogues fines poudres d'hélianthes couchés,
sur leurs ailes la fièvre palpite.
Douce peine coutil de prunelles
souliers noirs précieux soucis de roses
aux pieds de l'herbe
aux âges des souches
aux trouées d'azur ourlées des orangers charnels
sous la terre prodigue des lettres
ils dardent les myriades de l'onde
les merveilles des peuples argentés
ventres glissant sous le courant
chatoyant la peau des ruisseaux
lettrines nageant dans le veine mouvementée
du soleil en eaux.
Profonde peine sourire brisé d'éclats de vair
écus céruléens témoins des empreintes fragiles
sur la pierre ils pleurent l'aube
montent le crépuscule sur un glissement d'ailes
alliance de la perte et du don.
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