Le soir est venu poser sa joue sur la fontaine
presque timidement ,
puis il a posé sa main plus fermement sur le ruban de l'eau chantant
les doigts entremêlés de mots frais et chauds, le crépuscule , tissant ,
et puis et puis et puis , une courbe ,
la nuit est venue captivant tenant et déroulant les passements de ses deux lacs bleus,
tapisserie d'étoiles d'une courbe à l'autre ,
l'eau n'a pas de cicatrice ,
un éventail de jardins , dissemblables et unique,
noir profond
cuivre sombre
bleu de front
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