Le chant de la sardine ,
le soir , au bord de l'huile ,
le chant de l'évasion,
le show de la sardine en string
dans la boite embouteillée de zozos .
Elle glisse sur le swing, en solo,
une plume phospho dans l'arête
elle double marylin
elle roucoule de bulles ,
elle susurre la complainte de l'ondine,
bas de tulle , bottines de starlette.
Elle descend de l'escabeau ,
puis imprévisible,
elle pique nos têtes avec une fourchette,
le trident de neptune,
nous range , nous aligne , dos à dos,
dans sa conserve , au chaud,
ferme le couvercle, du bout de son talon,
et d'un grand coup d'échine
saute sur la dune plastique
et rejoint bientôt, la piscine
pour faire quelques lignes,
divine, dans son petit maillot.
L'océan est vide à présent,
la sardine a pris le métro
pour des futures planètes maritimes,
la petite robe d'été du poisson volant |
a jeté son string par le hublot,
elle jette la clé métallique ,
de la boite nous sommes prisonniers,
attachés , dos à dos, pied à pied tête à tête ,
le bec dans l'huile ,
au bain , marris ,
à four bien chaud,
à perpette ,
et l'océan est vide .
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