Que le soleil baigne les arbres
de ses premières lueurs
ruissellement de nacre à l'heure des oiseaux ,
la forêt palpite
frémissement de l'air
la farouche tourterelle chatoie du bout des ailes
brusque claquement , elle est partie ,
elle avait un petit ventre doux comme un gris ,
les rémiges du vaste champ du ciel agile
s'engouffrent
dans les sentiers secrets du bois d'ombre ,
sur les mousses fraîches sont tapies
les fines mauves de la nuit
elles teintent mes pupilles humides
d'ocelles d'ocre bleu
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