Tiens il pleut
vendredi 26 novembre 2010
Bons baisers de Berline en voyage.
Au mois de novembre 2010, un préfet de police , porte-documents en mains , prit une mesure des plus insolites.
Il avait remarqué que de plus en plus les promeneurs s'embrassaient goulûment et longuement sur les trottoirs de sa belle capitale.
Or , deux promeneurs qui s'arrêtent pour s'embrasser occasionnent des " embouteillages " de piétons , et cela ralentit le déplacement de ceux qui sont pressés ou qui n'ont personne à embrasser.
Afin de remédier à cette grave entrave à la liberté de se hâter en ville, le préfet ordonne à ses agents de sévir en utilisant un chronomètre.
Si l'embrassade s'éternisait, ils avaient le devoir de verbaliser les contrevenants.
Il est cocasse d'imaginer la scène; le pandore , son chrono à la main, un oeil sur l'aiguille et l'autre dans l 'oeil de ses futurs victimes , prêt à intervenir pour mettre un terme à ces comportements délictueux.
Ce qui est dommage , c'est que nous ne savons pas de combien de temps les baisers disposaient avant de se faire coller un papillon.
Le 26 du même mois fut décrété , prosaïquement , " Deuxième journée d'industrialisation " .
Feu patate , c'est ainsi le phrasé des casernes aux abois.
L'ombre de plomb du jugement , l'ombre lourde dressée sur tout ce qui vit.
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