L'embarcadère gratte sa peau à l'aube aux yeux cobalt
persane touffue et dense s'éveillant,
j'ai raté le bateau.
Je le regarde gonfler son nez au vent
j'entends glapir les oiseaux
cette odeur de craie qui crisse sur les dents,
l'éclat du sel sous la paupière ,
une échancrure la vague venir,
mon coeur battre rond comme un tambour
le ressac où naissent les désirs violents
et la mort dans un grand sac d'écume
les maritimes chantent le haut jour
les voiles un feu baigné d'azur
j'ai raté le bateau
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