Il y a des jours où les phrases ,
oreilles dans ma tête
oreilles sur mes joues
silence des arbres que le soleil caresse
un néant qui tourne retourne dans ma tête
qui tourne et retourne , un gant de velours et de fer,
des jupes dont le cercle me transperce,
des têtes molles flasques coulent , coagulent sur de grandes places mortes
ces comptes, ces chiffres , ces a^^mes
ces familles d'ânes intellectuels.
Ce ruisseau sans cesse douces pluies
ce rien sans cesse , ce corps sans cesse , ce géant , ce brin d'herbe,
la mouche que j'écrase sur la vitre , moi encore,
une vitrine , un chapeau
des mariages indécents , des merveilles , des foutoirs, des bordels,
les mains parlent et le goût des oiseaux aux déchirures
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