Le plein calme des blés un chant mélèze de rivière
le délié des plaines les rousseurs dénouées
l' habit bluet des barbeaux farouches
les sillons de châtaignes doigts épais
les lits de roses pâlies sur le jardin marqueterie mordorée
nonchaloir de parfums
le froissé des ponceaux aux yeux épépinés sur les bandeaux d'été
des châles renard sur le phyllade du lavoir
peines émoussées des espaliers de sons
tessitures émouvantes
des étendues de fragrances d'âmes et corps
saison des soleils infusés
je vais à la lucarne d'automne
au parc bleu des rouges enfantins
respirer les cadavres encore frais
des parfums éphémères
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