le ciel impavide
placide herbu de plaine odorante,
vignoble de saphir
bourgeons sauvages zinzoline
l'océan est calme paume,
la plage une futaine lisse lavée roulée par les marées , reposée sous l'été blond,
la trace du pied humectée affleure et disparaît
la falaise chauve tendue sourcil éprouvé de lumière
à son pied un chaos de blocs de craie et de silex
gisants sphinx au talus du sommeil , aux chevilles de l'éveil , l'estrande du rêve,
ergs vert frêle tendres boqueteaux de poissons vif-argent
les galets bercés de lignes de baille quiétude ronde où viennent bruire les futaies du soleil ,
un chemin de brume de nue en nue sur l'horizon désert
mystère qui confond la pensée , revêtu de naturelle simplicité ,
un je ne sais quoi de surnaturel
cette coupe douce qui ne bouge
faite pour durer éternellement
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire