Ce soir était sans fin
derrière la vitre
les arbres à peine encore visibles
des fantômes se balançant doucement
sur le fil de la nuit
évanouis sur un souffle d'abandon.
je m'écarte, la maison est vide,
je ne sens plus,
je ne sens pas,
seules mes mains font.
les sanglots de la vie coulent un peu plus loin de moi,
sur la vitre ils bruinent des rhizomes de crépuscule,
des réseaux de ruisseaux interrompus par un doigts invisible à l'oeil,
ce doigt c'est le mien.
Un matin lointain revenu , j'attends.
un soir arrivé aujourd'hui , je pars .
Pas de maison.
Les arbres à peine visibles
des fantômes évanouis au bord du vide,
pas de paysage
pas de regard
pas de fantômes
pas de pas
l'escalier ne craque pas.
hier il cédait son bois à la montée.
Pas d'escalier
pas d'hier
pas d'aujourd'hui
au bord du vide
pas de paysage.
.../
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