Tiens il pleut

Tiens il pleut
Tiens il pleut

mercredi 8 septembre 2010

Silence...
Attention je glose donc je pense ! Pathétique.
Mais non pas moi , tu penses !
je ne suis pas la conscience du monde , quelle outrecuidance de vertu et de morale, je ne suis pas la conscience du monde , je me perds dans la mienne aussitôt que j'y entre ! Dans les larges allées du super marché , il y a de la place pour tout le monde , non ? Vous croyez pas ?
J'y étais encore aujourd'hui , j'ai les moyens de ce bord là , pas vous?
Et si tu pétais un peu , j'suis sûre que ça irait mieux .
ça c'est vulgaire et triviale , c'est comme les culottes du 50 taille fine de la petite vieille du quatrième sans ascenseur social.Un défaut de jeunesse.

Et ça c'est pour le philosophe pompeux , le libidineux aux anges ..que ça démange ..!

Let's go Louise , debout les singes! Louise , la plume au chapeau !

le doigt d'honneur mais cosmique .



Le regard de Jeanne et ses vieux doigts tripotant mes boucles d'oreille, souriante , me disant , tu en as de jolies chaussures.
C'est quand qu'on mange?
Son regard planté dans le mien, dis- leur , dis-leur, ça plaît pas , ça fait de la peine et du vieux au futur mais dis-leur , la joie et le bonheur.

Sinon rien, autant se détester.

Être quelqu'un ! , nous ne nous en sortons pas comme cela de cet : " être " , " être quelqu'un ! " . Faire quelque chose , nous ne nous en sortons pas plus de ce : " faire ! " . Faire Quelque chose pour quelqu'un, nous nous en sortons mieux , sain et sauf non plus, trempée jusqu'au cou de Jeanne et les autres , des soleils mouillés de lune de lune, des aubes répercutées à la déflagration des marées, Ce faire est donner.
Nous ne nous en sortons pas propres comme des sous neufs, pas sain et sauf, aussi neuf que la prochaine aube , aussi neuf que la nuit qui vient danser sur nos noms.

Lorsque les mots sont en trop , des portes qui claquent à l'envers, des brouhahas de cantine, je commence par le premier mot , celui qui cause soucis de roses, le dictionnaire se ferme , clos dans les vitrines de distributeurs actifs, le visage de Jeanne et ses doigts grattant le drap cherchant ses mots , le geste qui touche au plus près de la chair parfois les mots sont en trop.
Le langage de l'origine , le langage de la chair, le geste reconnu par le visage, le visage reconnu par le geste , je t'ai reconnu ,les mains dessus bien au delà d'un mot précis, le geste accompagné d'un sourire, d 'un grattement sur le drap là où le fleuve jaillit , d'une note de tympan ouvert , des boucles d'oreille devenues au soleil de la nuit, une paire de chaussures.

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